Art contemporain : 23 artistes allemands exposés à Paris pour la 122ème édition du Salon d’Automne

Salon international d’art contemporain depuis 1903

122ème édition du 29 octobre au 2 novembre 2025

Pavillons éphémères, Place de la Concorde, Paris

 

Paris, septembre 2025 – Pour sa 122ᵉ édition, Le Salon d’Automne vous donne rendez-vous du 29 octobre au 2 novembre, place de la Concorde, à quelques encablures du Petit Palais où il est né en 1903. 1 000 artistes, issus de 48 nationalités et répartis en 19 sections, exposeront leurs œuvres sur deux pavillons couvrant plus de 4 000 m². Pendant 5 jours, 30 000 visiteurs y sont attendus pour célébrer la diversité de l’art contemporain.

 

Parmi les 23 artistes allemands qui y exposeront, focus sur 6 d’entre eux, témoins de l’effervescence créative de ce rendez-vous majeur de l’art contemporain.

 

   

  

Crédits : GATSCHER VON BURGDORFF  Interwoven IV  120 x 80 cm – photographie numérique dibond – HILLE Ute  Metamorphose  80 x 120 cm – photographie numérique sur plexi – Georg Schnitzler o.T 140x75cm – PITKEVICH Larisa  Gaia  50 x 25 x 20 cm –  céramique – zweiimdruck Disturbed Wave 2021 60x120cm – gravure sur bois – SZUSZKIEWICZ Maggie  Jesteś cudem  120 x 90 cm – acrylique, huile, laque sur toile  

 

Cliquez sur chaque visuel pour télécharger la version HD ou téléchargez l’ensemble des oeuvres présentées ainsi que l’affiche du Salon d’Automne 2025 ici

 

Entre sculpture, photographie et peinture, six portraits d’artistes allemands qui font vibrer le Salon d’Automne 2025

 

Horst Gatscher et Dirk von Burgdorff Section Photographie

La collaboration artistique de Dirk von Burgdorff et du photographe Horst Gatscher a donné naissance, depuis 2011, à des « PhotoPaintings », un néologisme qui remonte à la signification originale du mot « photographie » (« peindre avec la lumière »). Dans leurs œuvres collectives, le duo d’artistes abolit de plus en plus la frontière entre la peinture et la photographie et combine consciemment le caractère documentaire de la méthode d’imagerie avec le potentiel créatif de la peinture. En tant que composants égaux, les produits picturaux et photographiques sont combinés les uns avec les autres, s’inspirant et se complétant mutuellement et ne permettant aucune différenciation entre les médias. Le processus créatif des PhotoPaintings, qui résulte de la collaboration égale des artistes, est documenté photographiquement. L’expressivité subjective du photographe s’exprime dans le choix du motif, le point de vue et l’angle d’éclairage, le détail et le « placement » associé des éléments picturaux et leur hiérarchie, qui sont à leur tour soulignés par une mise au point différenciée. Les photographies ne sont donc pas adaptées aux idées esthétiques de la peinture, mais complètent la peinture dans sa forme d’expression artistique. 

 

Ute Hille Section Photographie  

Ute Hille trouve ses images sur le chemin qui la mène en ville. Sous le ciel, au-dessus des champs. Un paysage comme terrain d’expérimentation visuelle. Un horizon séduisant, une surface vivante qui promet sans cesse de nouvelles approches dans le temps et l’espace pour des découvertes entre poésie et réalité. Les plantes suivent la lumière au rythme d’un système de livraison planifié. Les embouteillages urbains permettent de ralentir le regard sur la mer lumineuse des cultures, quadrillée, saturée de couleurs et délicatement protégée par des filets transparents.

L’ordre, le système et le plan industriel constituent le cadre d’une musique visuelle imprévisible, que la poétesse, exploratrice sensible, écoute et traduit avec empathie en images. Les écarts, les perturbations apparentes dans les règles, attirent souvent son attention. Les images l’attendent dans les conditions météorologiques changeantes, les jours propices à la photographie. La photographe suit son sens de la réception finement ajusté. À l’instar d’un être végétal, elle réagit à chaque mouvement atmosphérique et à chaque changement d’intensité solaire. Les flux d’énergie de son émotion, le monde comme une merveille. Des lieux d’émerveillement, d’irritation, de rêve. Son instinct photographique se nourrit du paysage de travail d’une entreprise horticole. Les souvenirs et les sensations présentes se fondent en de nouvelles images individuelles du temps. L’étendue et la vue rapprochée des zones protégées par des bâches et des filets génèrent un niveau paysager élargi. Grâce à la perception d’Ute Hille, les matériaux s’affranchissent de leur usage et génèrent parfois des présences désertiques. Sa caméra mobile ouvre intuitivement et de manière ciblée les espaces nouvellement découverts. Des rigoles et des passages encadrent les champs contrastés. Ute Hille est sur sa piste, dans sa réalité poétique. Les séries d’images ouvrent son horizon. Le champ d’action observé est examiné à différents niveaux pour sa capacité de transformation poétique. Le sol comme surface événementielle énergétique, fonctionnelle et processuelle. Un champ temporel trié, condensé et formaté. Le changement du tapis récepteur réfléchissant sert de base à des séquences architecturales et surréalistes. Les travaux photographiques d’Ute Hille témoignent de son intérêt sérieux et illimité pour les manifestations de l’être dans le monde.

 

Larisa Pitkevich – Section Sculpture

Être artiste est un rôle très important, et elle le prend très au sérieux. L’art a le pouvoir de façonner les perspectives, d’évoquer des émotions et d’avoir un impact durable sur plusieurs générations. C’est pourquoi elle aborde son travail avec une intention profonde, convaincue que les artistes doivent réfléchir attentivement à ce qu’ils apportent au monde et montrent au grand public. À une époque souvent marquée par l’incertitude et les troubles, elle souhaite que ses œuvres invitent les gens à réfléchir au cadeau de la vie, en inspirant un sentiment d’émerveillement, de paix et d’appréciation. Elle croit sincèrement que seule la beauté peut sauver l’humanité, car il est difficile de détruire quelque chose de vraiment beau. Elle est convaincue que les objets créés à la main, avec amour et intention, possèdent une âme. Ils véhiculent des émotions, racontent des histoires et invitent à la contemplation. À une époque où la production de masse domine, elle se consacre à préserver l’authenticité et la profondeur que seul l’art fait main peut transmettre.

Son médium est l’argile, un matériau qui lui permet de modeler des formes complexes et de capturer des détails délicats avec précision. Sa polyvalence lui offre la possibilité d’exprimer à la fois la force et la fragilité, créant des sculptures qui résonnent d’émotion et d’intemporalité.

 

Maggie Szuszkiewicz – Section Mythes et Singularité

« Les images ne sont pas destinées à l’œil, mais avant tout aux sentiments. » Tel est le credo de l’artiste polonaise Maggie Szuszkiewicz. Elle est ainsi constamment à la recherche de nouvelles formes d’expression et expérimente intensément avec son style personnel, qu’elle a développé dans différentes directions. Des pensées philosophiques et une certaine ironie transparaissent à travers la représentation souvent pseudo-naïve, qui se situe entre figuration et abstraction. Cette interaction entre réalité et apparence souligne davantage la signification profonde de chaque œuvre et est délibérément intégrée par l’artiste dans la composition de ses images. Les images naissent de manière immédiate et spontanée, impulsive, sans concept fixe, à partir d’un sentiment. Il s’agit de rendre tangibles des visions intérieures, des ambiances, et de laisser au spectateur la liberté de sa propre interprétation. Maggie vit et travaille en Allemagne depuis 1989.

 

Georg Schnitzler – Coprésident de BBK

Georg Schnitzler a grandi dans un cadre imprégné par l’art. Sa mère et son grand père étant tous les deux artistes peintres, il a suivi des cours de peinture dès l’âge de douze ans. En effet il a toujours dessiné bien qu’entretemps il se soit aussi orienté vers d’autres genres d’art comme le théâtre et la littérature. Mais il est toujours retourné à la peinture et il a finalement complété sa formation par des études de beaux-arts. Depuis toujours son sujet principal et son objet préféré c’est l’homme dans toute sa complexité. En abordant un personnage par son aspect physique, il met en évidence l’état d’âme de ceux dont il fait le portrait. Schnitzler attache une grande importance aux gestes de ses personnages, à leur mimique, à la tenue des corps, aux regards. Et c’est particulièrement par l’intermédiaire des couleurs, le traitement des surfaces, le rapport des surfaces colorées entre elles que le peintre met en relief ses personnages. Ses caractères nous parlent, deviennent transparents, tout en gardant leur mutisme impénétrable. 

 

ZWEIIMDRUCK – BBK

ZWEIIMDRUCK est un duo d’artistes formé de Suki Meyer-Landrut et de Christine Pohlmann. Depuis leur rencontre à l’automne 2010, une amitié artistique s’est développée, suivie d’expositions communes de leurs peintures. Et l’envie d’explorer de nouveaux horizons les a conduits à la gravure au printemps 2014. Elles ont acheté une presse à imprimer ensemble, emménagé dans un petit atelier et travaillé ensemble. Au début, elles travaillaient chacune sur leurs propres plaques et gravures. Puis elles ont découvert que l’autre faisait toujours les plus belles choses : elle gravait les découpes les plus raffinées, trouvait les couleurs les plus fraîches, avait les meilleures idées d’images ! Elles ont voulu collaborer encore plus : utiliser les panneaux de linoléum et de bois gravés par l’autre, imprimer sur les feuilles préparées par l’autre, composer une gravure ensemble. Voilà, Zweiimdruck était né ! Deux femmes qui se rencontrent presque quotidiennement pour concevoir et créer ensemble, pour regarder et discuter du travail accompli, pour parler de la Déesse et du monde, pour observer et laisser tout cela entrer dans leur art, leur création, leur conception… Bien sûr, passer du « je » au « nous » reste passionnant, car elles sont différentes – c’est logique ! – et parfois opposées et en désaccord. Ce sont là des défis auxquels elles sont confrontées deux fois, mais qui sont aussi doublement gratifiants dans l’art. Suki Meyer-Landrut a étudié le graphisme à Düsseldorf et obtenu son diplôme. Après avoir travaillé pendant plusieurs années dans le secteur de la publicité à Düsseldorf et Hambourg, elle a décidé en 1996 de tourner le dos à la publicité et de mettre sa créativité exclusivement au service de ses propres projets. Christine Pohlmann a étudié la littérature, la philosophie et l’histoire de l’art à Göttingen et Giessen et a obtenu un Magister Artium. À partir de 1991, elle a décidé de ne plus se contenter d’étudier l’art en théorie, mais de le mettre également en pratique.

 

Un Salon créé par des artistes, pour des artistes moteur des avant-gardes depuis 1903

C’est à cette date, dans les sous-sols du Petit Palais, en réaction à l’académisme régnant, que quelques amis rassemblés autour de l’architecte Frantz Jourdain, Guimard, Carrière, Desvallières, Bonnard, Rouault, Vallotton, Vuillard, Matisse, et tant d’autres, décidèrent d’organiser une exposition indépendante, dans le but de promouvoir les avant-gardes et les esprits novateurs de leur temps. Instigateur de la pluridisciplinarité et l’égalité des arts, Le Salon d’Automne était né, s’imposant comme témoin essentiel de l’émergence des plus importants mouvements artistiques du 20ème siècle : fauvisme, surréalisme, cubisme, art abstrait, nouvelle figuration, etc.

 

Un événement pour réunir la grande famille de l’art contemporain

Le Salon d’Automne est incontestablement le promoteur de tous les arts, sans distinction de hiérarchie entre les formes d’art. Depuis ses débuts, il renouvelle sa noble mission de donner aux artistes une tribune de choix en réunissant chaque année ce que la création actuelle a de plus dynamique et prometteur. Le lancement régulier de nouveaux groupes et sections prouve par ailleurs son implication dans la représentation de tous les mouvements artistiques, sans frontières et sans à priori. Aujourd’hui, on ne dénombre pas moins de 11 sections artistiques : peinture, sculpture, architecture, gravure, dessin, photographie, art environnemental, art digital, livres d’artistes, mondes inconnus et mythes & singularité. Avec une section peinture composée de 9 groupes : Abstraction, Art naïf, Chromatics, Expression libre, Figuration, Héritage et Innovation, Imaginaires, Synthèse, Variations.

 

En 2025, le Salon d’Automne s’engage pour la protection de la mer

Fondé sur des valeurs de partage et de tolérance, l’esprit du Salon d’Automne est unique dans le monde de l’art : il ne cesse de se réinventer au fil du temps en questionnant les grands enjeux de notre époque à travers le prisme de l’art contemporain. Résolument ancré dans son présent, il affirme à nouveau cette année sa capacité à se saisir d’enjeux essentiels en mettant à l’honneur la protection de la mer dans le prolongement de l’UNOC 2025. Une opportunité d’utiliser l’art comme moyen d’approche et de sensibilisation auprès de ses visiteurs : grand public, artistes, collectionneurs, amateurs d’art, etc.

 

Cette édition 2025 rassemblera ainsi des œuvres de différentes natures d’artistes engagés sur la thématique de l’écologie de la mer et sur les différentes problématiques touchant à la pollution et à la destruction des fonds marins. Ces créations dialogueront avec des données scientifiques pour enrichir la réflexion et croiser les regards. Et pour poursuivre cette volonté pédagogique, tout au long du Salon des conférences, débats, tables rondes et projections cinématographiques seront proposés.

 

Par ailleurs, Louis Burton, ayant participé à la Transat Jacques-Vabre et au Vendée Globe à plusieurs reprises, nous fera l’honneur d’être le parrain de cette 122ème édition. Bien qu’engagé dans la Transat Café L’OR, le navigateur interviendra en visioconférence pour partager sa progression dans la course et parler de son engagement pour la préservation des océans. Louis Burton organise chaque année un concours de dessins auquel ont participé des centaines d’enfants. 60 de ces dessins ont été sélectionnés pour être exposés.

 

Le dossier de presse de la 122ème édition du Salon d’Automne est téléchargeable ici

 


Crédit : Affiche de Christophe Badani

 

 

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Le Salon d’Automne est organisé par la Société du Salon d’Automne, une association d’artistes, sans but lucratif, née en 1903, reconnue d’utilité publique depuis 1920, et dont le but est l’encouragement et le développement des beaux-arts dans toutes ses manifestations et particulièrement par des expositions tant en France qu’à l’étranger.

 

Et parce que de belles images valent souvent mieux que de longs discours, retour, en images, sur la dernière édition du Salon d’Automne : Vidéo octobre 2024

 

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Infos pratiques

Le Salon d’Automne

Salon international d’art contemporain depuis 1903 – 122ème édition

Du mercredi 29 octobre au dimanche 2 novembre 2025

Place de la Concorde, Paris

 

Contacts presse 

Clara Moreno – clara@morenoconseil.com

Léa Gonçalves –  lea@morenoconseil.com

 

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