Art contemporain : 13 artistes italiens exposés à Paris pour la 122ème édition du Salon d’Automne
Salon international d’art contemporain depuis 1903
122ème édition du 29 octobre au 2 novembre 2025
Pavillons éphémères, Place de la Concorde, Paris
Paris, octobre 2025 – Pour sa 122ᵉ édition, Le Salon d’Automne vous donne rendez-vous du 29 octobre au 2 novembre, place de la Concorde, à quelques encablures du Petit Palais où il est né en 1903. 1 000 artistes, issus de 48 nationalités et répartis en 19 sections, exposeront leurs œuvres sur deux pavillons couvrant plus de 4 000 m². Pendant 5 jours, 30 000 visiteurs y sont attendus pour célébrer la diversité de l’art contemporain.
Parmi les 13 artistes italiens qui y exposeront, focus sur 6 d’entre eux, témoins de l’effervescence créative de ce rendez-vous majeur de l’art contemporain.
Crédits : MORELLI Federico – Le sacre du printemps – 103 x 200 cm – acrylique sur toile – ADDUCCHIO Gaia – Naked#she – Untitled (67 – 29A) – 50 x 40 cm – Gelatin silver print on baryta paper sur papier photo – MARCHETTI Amedeo – All’alba delle 6 c’è una festa che non vuole la fine e un sole birichino che non vuole mattino – 150 x 150 cm – huile sur toile – PICCIOTTO Simone – L’oiseau – 150 x 120 cm – acrylique, encre et aquarelle – SALZANO Gabriella – De la mélancolie à la lumière – 61 x 154 cm – Peinture acrylique sur toile en lin – GORINI Giovanni – Ritmi del tempo – 42 x 35 cm – Aquatinte
Cliquez sur chaque visuel pour télécharger la version HD ou téléchargez l’ensemble des œuvres présentées ainsi que l’affiche du Salon d’Automne 2025 ici
Entre peinture et gravure, six portraits d’artistes italiens qui font vibrer le Salon d’Automne 2025
Federico Morelli – Section Expression libre
Federico Morelli est né à Terni en 1961. Il a commencé à peindre très tôt. Après avoir suivi une formation artistique sous la direction du maître ombrien Vittorio Cecchi, qui l’a orienté vers l’utilisation des couleurs à l’huile et des aquarelles liquides, il a obtenu sa première reconnaissance en 1974 dans la cathédrale d’Orvieto dans le cadre du concours artistique Various Art Competition. Bien qu’orienté vers l’Académie des Beaux-Arts, il a entrepris des études économiques et a travaillé comme directeur commercial pour des groupes financiers internationaux. Sa passion pour l’art est toujours vivace, il étudie les techniques des grands maîtres et participe à des expositions en Italie et à l’étranger. Il pratique une peinture fauviste, qui met en valeur les émotions et la spiritualité de la vie humaine par le trait et la couleur. Ses œuvres sont un engagement en faveur de la protection de la dignité et des droits de chaque personne, une dénonciation consciente et un cri contre la guerre et toute forme de violence, d’inégalité, de répression et d’intolérance. Une lumière sur les réalités négligées qui existent en marge de la société et une réflexion sur les conditions de vie humaines. En août 2023, il a été sélectionné pour exposer au 120e anniversaire du Salon d’Automne, à La Grande Halle de La Villette à Paris, en janvier 2024. Il expérimente continuellement, passant des techniques de peinture traditionnelles à de nouvelles formes d’art numérique, avec l’application des technologies blockchain et NFT. Il a fondé un laboratoire d’art et d’artisanat en Ombrie, La Terra dell’Upupa, un lieu de rencontre entre l’art et la nature, dans le but d’allier la passion, la créativité et la beauté du faire aux valeurs d’éthique, de responsabilité et de durabilité. Il est titulaire de la carte d’artiste professionnel AIAP/UNESCO, délivrée par l’Association internationale des arts plastiques Italie, le comité italien de l’IAA/AIAP UNESCO.
Gaia Adducchio – Section Art digital
Gaia Adducchio est une artiste italienne qui vit et travaille à Rome. Après avoir étudié la réalisation à l’École nationale de cinéma de Prague (FAMU) et remporté d’importants prix pour ses œuvres de fiction et ses documentaires, elle a obtenu deux bourses du MIBACT pour la production d’un documentaire et le développement d’un long métrage. En 2015, elle a remporté une résidence artistique à la prestigieuse école de photographie CSF Adams à Rome et a créé son premier projet photographique analogique « Family Portraits », qui a fait ses débuts à Prague Photo 2016. Toujours en 2016, elle a obtenu une mention spéciale à la première Biennale d’art moderne de Pérouse. « Naked:#she », son deuxième projet photographique, a été exposé à Prague Photo 2017 et en février 2020 au Salon Comparaisons à Paris. En juillet 2023, elle a été l’une des quatre lauréates du concours de l’exposition collective YAG/garage ITALIA Lazio à Pescara. Elle expose dans de nombreuses manifestations artistiques : son troisième projet, « Étoiles », fait ses débuts à Prague Photo 2018 puis est exposé en février 2019 au Salon Comparaisons et en octobre 2019 au Salon d’Automne à Paris. Une sélection de son quatrième projet « Polaroid Blooming » fait partie du Salon d’Automne en octobre 2021 et à nouveau en octobre 2022, et en février 2022, elle fait partie du Salon Comparaisons. En septembre 2022, elle a participé à une exposition collective d’art contemporain intitulée « When in Rome » à la Soho House de Rome. Depuis 2019, elle a organisé plusieurs expositions individuelles à Rome et à l’étranger. De décembre 2023 à février 2024, son dernier projet photographique « Acquatica », organisé par Beatrice Luzi, a fait l’objet d’une exposition solo dans les prestigieux espaces de la Galleria Gallerati à Rome. D’avril à juillet 2025, elle participe à la 6e Biennale Internationale d’Art Gaia à Vila Nova de Gaia, au Portugal.
Amedeo Marchetti – Section Art naïf
Amedeo Marchetti est né à Tione di Trento en 1959 et réside à Bolbeno dans le Trentin. Il cultive depuis son enfance une passion pour la peinture et réalise dès 1978 une série de dessins et d’œuvres picturales, faisant ses débuts officiels dans le monde de l’art trois ans plus tard, en 1981, avec une nomination à un prix et une grande reconnaissance du public. Depuis 1986, il est admis au Prix national des peintres naïfs. En 1997, le Musée national des arts naïfs « C. Zavattini » de Luzzara – Reggio Emilia acquiert son tableau « Abbracciami forte stasera » (Serre-moi fort dans tes bras ce soir). En 2001, à l’occasion de l’exposition « Ligabue e dintorni » organisée par les communes de Vomano et Tossicia, deux de ses œuvres sont exposées, tandis qu’à Azzignano (hameau de Tossicia), il commence la première de deux fresques murales qui s’achèvera en 2003. Toujours en 2001, « Le Palais des Naifs Musée International » à Bages Pyrénées Roussillon en France expose cinq de ses œuvres, dont l’une restera en permanence. En 2002, il remporte la « Lucia d’Oro », le premier prix de la 32e édition internationale de Varenna sur le lac de Côme. En 2003, lors de l’exposition internationale La Mandria de Chivasso (Turin), il représente l’Italie au 37e Mednarodnj Tabor de Trebnje en Slovénie.
Depuis 1999, il participe sur invitation au Grand Prix Suisse et au Grand Prix Europe de Peinture Primitive Moderne dans la petite ville de Morges. En 2005, il expose au Musée de Vico, une petite ville située à 20 kilomètres de Paris, et l’une de ses œuvres fait aujourd’hui partie de la collection permanente. Il expose à Bologne, Rimini, Parme, Milan, Turin, Guglia, Asiago, Pinzolo, Tione, Rango di Bleggio, Ponte Arche, Condino, Trente…
Simone Picciotto – Section Mythes et Singularité
Née au Caire dans une famille italienne, Simone Picciotto passe son enfance et fait ses études en Belgique et en Italie. Elle passe son adolescence en Toscane, où elle s’intéresse à la peinture. Elle fait l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles et obtient deux premiers prix en peinture (Composition et sur nature) en 1951. À Paris, elle fréquente l’atelier Fernand Léger puis celui de Jean Deyrolle. Les peintures de Simone Picciotto racontent des histoires fabuleuses, un geste qui puise dans une réserve inépuisable d’images dont elle déroule les métamorphoses dans des alluvions de peinture, de collage de papiers peints, de tissus, d’objets désuets et incongrus, vestiges d’une mythologie du quotidien, dénichés dans des brocantes. L’artiste procède par détournements, piège l’entendement dans des rebuts plastiques qui nous entraînent pour une errance poétique, dans laquelle toutes les pistes sont possibles. Si la liberté gestuelle induit un procédé proche de celui du cadavre exquis, une logique dicte la composition élaborée par strates, desquelles naissent des hybridations morphologiques. Tout commence par la tête, un signe de reconnaissance pour Simone Picciotto qui reste attentive à la lisibilité de la composition, inscrite dans une profusion de détails. Ses grandes qualités de dessinateur sous-tendent ses portraits et son univers onirique né de ses rêves nocturnes auxquels elle donne forme et couleurs. Ses songes, bachelardiens, revivent dans des scènes habitées par des corps et transformation, qui évoluent dans l’air et des fonds aquatiques dont les éléments disparates participent de leur fantasmagorie. Coloriste en verve, sa palette libère des couleurs tendres et chatoyantes. Une saveur charnelle particulière se dégage des matières marquées par l’usure du temps. Le monde de Simone Picciotto est celui de l’enchantement.
Gabriella Salzano – Section Art environnemental
Cette artiste a vécu 30 ans en Italie, à Naples et à Rome, et elle s’est nourrie des ambiances solaires de ces villes et de leurs histoires, si fécondes en arts. En France, d’autres atmosphères et paysages, notamment à la montagne, ont stimulé chez elle l’envie et le plaisir de représenter de nouvelles émotions. Dans ses œuvres, elle cherche à partager les émotions qu’elle ressent devant la végétation : confiance, optimisme et énergie. Ses palettes de couleurs – toujours vives – et sa façon de poser les matières, denses ou fluides, évoquent son étonnement face à l’éveil vigoureux de la nature, suggéré aussi par les titres des œuvres. Elle s’exprime à l’aide de plusieurs techniques (peinture acrylique, à l’eau, estampe, crayons de couleur), en les combinant aussi, sur des supports très variés (toiles, papier, cartons entoilés, tissus). Dans sa démarche artistique, figuration et abstraction se mêlent inconsciemment. Mais parfois son style est complètement abstrait, guidé par une approche graphique, inspirée du textile.
Giovanni Goroni – Section Gravure
Né à Lajatico (Pise) en 1950, il commence à peindre en 1970. En 1972 il fréquente l’INSTITUT D’ART et durant cette période, la peinture de Pollock et l’art gestuel l’influencent, pour donner en 1974 sa première toile « abstraite ».
Jusqu’en 1975 il approfondit cette phase de recherche pour se libérer du traditionnel « figuratif ». Il découvre alors l’œuvre de Giuseppe Santomaso, et frappé par la poétique et surtout par le « rapport avec la réalité » du travail de cet artiste, il le rencontre à Venise en 1976. Après cette rencontre et celles qui suivront régulièrement, les créations de Gorini prennent une orientation décisive. Il imprime son premier portfolio « Autoscienza-Presenza » avec un texte de l’écrivain et ami Francesco Paciscopi. Il consolide sa recherche « réalité/nature » au cours de deux voyages l’un dans les Pouilles avec le peintre Alessandro Gamba, et l’autre en Grèce. C’est aussi l’époque de son premier voyage à Paris, où il s’installe en 1979. Il participe à plusieurs expositions collectives avec un groupe d’artistes italiens, et il se lie d’amitié avec Riccardo Licata, titulaire d’un atelier aux Beaux-Arts de Paris, qui lui apprend la mosaïque, et Paolo Boni, peintre et graveur, oncle de Mario Boni, imprimeur en taille douce, qui l’initie à la gravure en plusieurs couleurs. Il approfondit cette recherche, attiré par les différentes techniques d’estampe des artistes qui fréquentent l’atelier Boni, notamment Bertrand Dorny. En 1980 il imprime son deuxième portfolio « Voyage sans monuments » accompagné d’un texte de Dino Carlesi (poète et critique d’art) et suivront en 1984 « Terre dimenticate » et en 2002 « …ai segni della terra ». En 1981, il est diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Florence dans la classe de peinture de Gustavo Giulietti. Pour ses travaux de gravure il obtient la médaille de la « VILLE de PARIS » de bronze en 1982 et d’argent en 1984, et le deuxième prix à la « BIENNALE du XV – Paris » en 2019. Il fait partie des artistes de « MANIFESTAMPE ».
Un Salon créé par des artistes, pour des artistes moteur des avant-gardes depuis 1903
C’est à cette date, dans les sous-sols du Petit Palais, en réaction à l’académisme régnant, que quelques amis rassemblés autour de l’architecte Frantz Jourdain, Guimard, Carrière, Desvallières, Bonnard, Rouault, Vallotton, Vuillard, Matisse, et tant d’autres, décidèrent d’organiser une exposition indépendante, dans le but de promouvoir les avant-gardes et les esprits novateurs de leur temps. Instigateur de la pluridisciplinarité et l’égalité des arts, Le Salon d’Automne était né, s’imposant comme témoin essentiel de l’émergence des plus importants mouvements artistiques du 20ème siècle : fauvisme, surréalisme, cubisme, art abstrait, nouvelle figuration, etc.
Un événement pour réunir la grande famille de l’art contemporain
Le Salon d’Automne est incontestablement le promoteur de tous les arts, sans distinction de hiérarchie entre les formes d’art. Depuis ses débuts, il renouvelle sa noble mission de donner aux artistes une tribune de choix en réunissant chaque année ce que la création actuelle a de plus dynamique et prometteur. Le lancement régulier de nouveaux groupes et sections prouve par ailleurs son implication dans la représentation de tous les mouvements artistiques, sans frontières et sans à priori. Aujourd’hui, on ne dénombre pas moins de 11 sections artistiques : peinture, sculpture, architecture, gravure, dessin, photographie, art environnemental, art digital, livres d’artistes, mondes inconnus et mythes & singularité. Avec une section peinture composée de 9 groupes : Abstraction, Art naïf, Chromatics, Expression libre, Figuration, Héritage et Innovation, Imaginaires, Synthèse, Variations.
En 2025, le Salon d’Automne s’engage pour la protection de la mer
Fondé sur des valeurs de partage et de tolérance, l’esprit du Salon d’Automne est unique dans le monde de l’art : il ne cesse de se réinventer au fil du temps en questionnant les grands enjeux de notre époque à travers le prisme de l’art contemporain. Résolument ancré dans son présent, il affirme à nouveau cette année sa capacité à se saisir d’enjeux essentiels en mettant à l’honneur la protection de la mer dans le prolongement de l’UNOC 2025. Une opportunité d’utiliser l’art comme moyen d’approche et de sensibilisation auprès de ses visiteurs : grand public, artistes, collectionneurs, amateurs d’art, etc.
Cette édition 2025 rassemblera ainsi des œuvres de différentes natures d’artistes engagés sur la thématique de l’écologie de la mer et sur les différentes problématiques touchant à la pollution et à la destruction des fonds marins. Ces créations dialogueront avec des données scientifiques pour enrichir la réflexion et croiser les regards. Et pour poursuivre cette volonté pédagogique, tout au long du Salon des conférences, débats, tables rondes et projections cinématographiques seront proposés.
Par ailleurs, Louis Burton, ayant participé à la Transat Jacques-Vabre et au Vendée Globe à plusieurs reprises, nous fera l’honneur d’être le parrain de cette 122ème édition. Bien qu’engagé dans la Transat Café L’OR, le navigateur interviendra en visioconférence pour partager sa progression dans la course et parler de son engagement pour la préservation des océans. Louis Burton organise chaque année un concours de dessins auquel ont participé des centaines d’enfants. 60 de ces dessins ont été sélectionnés pour être exposés.
Le dossier de presse de la 122ème édition du Salon d’Automne est téléchargeable ici
Crédit : Affiche de Christophe Badani
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Le Salon d’Automne est organisé par la Société du Salon d’Automne, une association d’artistes, sans but lucratif, née en 1903, reconnue d’utilité publique depuis 1920, et dont le but est l’encouragement et le développement des beaux-arts dans toutes ses manifestations et particulièrement par des expositions tant en France qu’à l’étranger.
Et parce que de belles images valent souvent mieux que de longs discours, retour, en images, sur la dernière édition du Salon d’Automne : Vidéo octobre 2024
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Infos pratiques
Le Salon d’Automne
Salon international d’art contemporain depuis 1903 – 122ème édition
Du mercredi 29 octobre au dimanche 2 novembre 2025
Place de la Concorde, Paris
Contacts presse
Clara Moreno – clara@morenoconseil.com
Léa Gonçalves – lea@morenoconseil.com